Court voyage à Malte

Au moment de choisir où aller pour quitter la France pour la première fois après deux années sans voyage, alors que la pandémie de Covid-19 n’était toujours pas passée, nous avons opté pour Malte. Pourquoi Malte? Parce que nous ne connaissions rien de cette île, que la situation sanitaire y était rassurante (et semble toujours l’être) et car, comme beaucoup d’endroit dont l’économie est très dépendante du tourisme, Malte a été rudement touchée par les restrictions de voyage, ce qui a amené les autorités locales à subventionner la venue de touristes étrangers.

Nous n’y avons passé que trois jours, ce qui, clairement n’était pas assez pour s’imprégner d’une culture locale chargée d’histoire. Alors, nous avons axé nos recherches photographiques sur les paysages de l’île : ses falaises en strates, son calcaire de couleur chaude omniprésent dans les constructions, ses cultures en paliers… Tous ces éléments aux couleurs particulières en outre appelaient à un confrontation en photo avec les lumières matinales, ce dont nous avons profité sur les jours où le temps était dégagé.

Lors d’un voyage aussi court, la question de savoir quoi emporter comme matériel photo se pose d’autant plus. Souhaitant voyager léger et m’imposer une contrainte, j’ai fait le pari de ne prendre qu’un appareil argentique, à savoir un Canon A-1 et les deux objectifs que j’avais pour ce dernier : un 50mm f/1.4 et un 28mm f/2.8, et seulement trois pellicules : deux Ilford Delta 400 et une Superia 200 expirée. Je pensais pouvoir en trouver sur place, ce qui a été une erreur et a ajouté une contrainte de création supplémentaire. Les deux pellicules Ilford ont été développées avec du caffénol-C-H et la Superia en laboratoire classique.

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