« J’ai grandi en ayant une histoire d’amour avec l’automobile américaine. A 18 ans j’ai retapé ma première voiture, c’était une Camaro et ensuite, il y en eu beaucoup d’autres. Maintenant, j’ai l’impression qu’au même âge les jeunes ont perdu cette passion. J’ai demandé à ma fille ce qu’elle voudrait comme voiture et elle m’a répondu une Honda parce que c’est pratique. »
Ce constat fait par un père de famille est-il le signe que les États-Unis sont en train de perdre leur statut de civilisation automobile? Peut-être. La prise de conscience écologique et les hausses incessantes du prix de l’essence mettent à mal la légende des belles américaines et des road-trips sur les highways serpentant dans les grands espaces.
Mais reste qu’au Texas les distances font que l’automobile reste un élément indispensable de la vie quotidienne et comme là bas tout est sujet à affirmer son identité, la voiture de chacun reste toujours le miroir de son conducteur.