Le Festival de Dour a toujours été un évènement physique, tant pour les festivaliers que pour son équipe ou les artistes qui s’y produisent. Mais depuis 2015, il s’est mué en un véritable marathon de 5 jours durant lesquels, la marche, la boue, le soleil et les abus mettent les corps à rude épreuve. Néanmoins, il n’en demeure pas moins un festival fantastique doté d’une programmation aussi éclectique que pertinente dans laquelle toute l’Europe se retrouve.
Cette édition 2016 était la première de 5 jours à laquelle je participais, 10 ans après avoir foulé pour la première fois la boue de la Plaine de la Machine à Feu. Et si, à mon sens, le nombre de freaks que l’on pouvait croiser a diminué, cette fête n’en a pas perdu de sa superbe pour autant. On regrettera cependant cette distribution de sachets plastiques à usage unique pour le passage à travers des portiques de sécurité rendus nécessaires par l’actualité, conduisant à sol jonché de de ces sacs dès l’entrée sur le site.
Néanmoins, si l’on fait abstraction de ce gros point noir sur le plan écologique, négligeable par rapport à l’impact global du rassemblement de 200 000 personnes sur un site aussi restreint, le Dour Festival confirme à nouveau être un des meilleurs festivals à faire en Europe.